Première étape Egypte2016 : s’inscrire à ce voyage sans réfléchir, le prendre comme des vacances : Check.
Et si cela me servait aussi d’objectifs ? lesquels ? je n’en sais encore rien..
Mais vient les premières peurs et craintes. Me déplacer comment ? Fauteuil roulant ? Béquilles, Cannes, etc…
Certaines peurs étaient bien enfouies : Depuis mon accident en août 2004 (m’ayant fait prendre de la hauteur, puisque tombé d’un arbre 🙂 ) je n’ai jamais repris l’avion, ni même re-voyagé alors que j’aimais cela, et mon accident était justement survenu le lendemain d’un retour de voyage au Maroc.
Que va-t-il se passer dans un pays étranger si un problème survenait avec mon fauteuil ? Si je crève une roue ? et si…. Et si pleins de choses….
Donc tout était bien présent pour me faire peur.
Alors, Fabrice, un peu de pragmatisme quand même. Sans fauteuil ? tu es fou !!!… Tu ne pourras jamais tenir physiquement… Donc c’est simple, tu prends ton fauteuil et tes béquilles. Problème réglé.
Pas tout à fait, maintenant viennent les craintes… sur plusieurs niveaux… :
- L’agence organisatrice du voyage : un fauteuil roulant et une personne handicapée sur un bateau. Et puis, je suis juste en train de faire une interprétation de ce que l’organisatrice du voyage peut imaginer et penser. Petite réunion d’organisation sur Skype (l’organisatrice se trouve en Belgique). Et puis, forcément, crainte injustifiée !!! Pati : une personne vraiment sympathique : Mais il n’y a strictement aucun problème, on va bien se débrouiller…..
- Le cercle de l’entourage (proche et lointain) : un transfert des craintes de ce cercle envers moi. Pourquoi vas-tu te faire « chier » avec ton fauteuil ? Ça va être compliqué, tout est prévu dans les aéroports, etc.. Oups… Donnée pas prise en compte.. Comment exprimer avec pédagogie ce que je ressens et le pourquoi je dois le faire avec mon fauteuil, car je comprends leurs craintes et leurs peurs « pour » moi. Un fauteuil est aussi quelque chose de très « personnel »